Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bill In New Zealand
11 décembre 2009

Let's hunt some orcs

De la neige en été - Jour 1

Depuis deux ans que nous sommes là, l'amère patrie nous appelait, alors nous avons décidé de repasser un moment voir les dégâts de cette présidence à la hongroise (c'est à dire qu'hongrois qu'il va être président mais en fait...). Deux billets d'avion réservés par internet sur AirNewZealand.com et nous sommes prêts. Normalement, nous n'avons pas besoin de visa, nous sommes français. Le retour s'annonce bien.
la carte
Ce matin, Fab appelle Boule pour lui dire qu'il y a des orques dans la baie de Wellington, Boule prend sur son temps de travail pour suivre l'ordre d'Aragorn à la fin du premier film du Seigneur des Anneaux : let's hunt some orcs. Sauf qu'en fait, en anglais il y a orcs et orcas... Bref, la chasse s'avère infructueuse, il revient brocouille, comme on dit dans le bouchonnois.

Nous allons donc faire notre piqûre de rappel au pays de la grippe éternelle. Ici, le pays officiellement le plus touché, il y a bien eu vingt morts. Au regard de la presse hexagonale, nous sommes un peu anxieux, va-t'on nous enfermer dans un camp pour non-vaccinés ?

En tout cas, Bill a pour objectif de battre Philleas Fogg et de boucler son tour du monde en moins de quarante-cinq jours. En effet, nous allons partir vers l'est et revenir par l'ouest...

Les valises sont prêtes, en particulier les cadeaux pour les nombreux représentants de la prochaine génération, ceux de l'affiche des Greens :

vote_green_rangitoto_girl

Pour susciter des vocations, nous avons choisi de faire des cadeaux avec le thème "baleine" : Bill se sent le seul mammifère terrestre...
03B_MobillDick_poor
Le taxi est à l'heure et nous amène à l'aéroport en un temps record, ce qui fait que nous sommes au guichet d'Air New Zeland plus de deux heures avant l'embarquement. Vous avez un visa pour les Etats-Unis ? Non, non, nous n'y passons qu'en transit. Si, si, il vous faut un visa, allez sur http://esta.immi.gov. Ça recommence comme pour l'Australie, ça commence à bien faire. Il peuvent pas le dire au moment de la réservation du billet ? Non, non, c'est tout nouveau. Bon. Nous voici devant une console internet de l'aéroport. Mais... L'adresse marche pas ! Heureusement, Boule, expert des technologies Internet, remarque l'erreur sur le post-it de la préposée, c'est en fait https://esta.immi.gov. Un aller-retour jusqu'au comptoir de sauvé !!!

Alors, sur ce site, il faut cliquer plein de cases "no". Enfin, si vous êtes un terroriste, un criminel nazi ou un drogué, vous aurez à cliquer "yes" sur une case ou deux mais c'est pas très malin. En fait, ce site remplace le somptueux formulaire vert qu'il fallait anciennement remplir dans l'avion avant l'arrivée au pays de la Liberté (de la statue, surtout). À la vue de ce formulaire, on se demande comment faisait W pour revenir sur le territoire américain. Sans doute qu'à bord d'Air Force One on ne lui demandait pas de le remplir. Nous croyons que le site est surtout destiné à donner un avant-goût de l'ambiance fraternelle qui règne aux États Unis.

Après un saut de puce, nous arrivons à Auckland, fatigués, ce qui est très bien pour commencer un vol de nuit au dessus du Pacifique. Le Jumbo Jet se remplit tranquillement, nous choisissons déjà quels films nous allons regarder pendant le vol, Up, District 9, Inglorious Basterds...

Quelques minutes après le décollage du gros navion, les hôtesses passent dans les rangs en distribuant les papiers nécessaires à l'entrée sur le territoire américain. À remplir, il y a le formulaire vert, avec les mêmes questions que sur Internet. Non, merci, madame l'hôtesse, nous l'avons déjà rempli sur Internet. Quoi, il faut quand-même le faire sur papier ? OK... C'est qui qu'a rigolé ? Toi, là-bas, tu es convoqué à l'ambassade US la plus proche... Ça donne envie de répondre "yes" à "êtes-vous venu dans le but de préparer un attentat contre le président des USA ?".
09_MovingToLA_poor
M'enfin, notre avion se pose finalement sur la piste de Los Angeles sous le seul truc qu'il peut y avoir de léger, aux États-Unis : la pluie. Quoi, Bill ? Exact, leur culture peut être légère, aussi. Nous retrouvons avec plaisir l'organisation américaine : on passe dans des couloirs bizarres, on descend des escalators en panne, pour arriver dans la grande salle des douanes. Ben, elle est où, Vanessa ? Au premier pas que Boule fait mine de vouloir faire en arrière, une voix l'interpelle : une douanière niveau 2 (avec flingue et insigne de Sheriff sorti de Lucky Luke) lui lance :
- Vous, là, vous avez passé la douane ?
- Ben, non, je viens d'entrer dans la salle...
- Bon alors allez dans la file, et que ça saute !
- Vous êtes sûr que c'est un truc à dire dans un aéroport américain ?
- Bill, s'il te plaît, ta gueule.

Ah, l'accueil américain ! On se sent tout de suite protégé et en sécurité. S'ils font le gendarme du monde comme ils le font chez eux, il ne faut pas s'étonner qu'il y en ait que ça énerve...
13B_Rafraichissement_poor
Bref, nous voici dans la salle de transit, à faire un peu de yoga pour se remettre le dos en place, et à attendre la deuxième jambe de notre voyage, qui va encore se faire de nuit, la vie est mal faite quand on voyage dans ce sens là : les jours ne durent guère que six heures quand vous allez d'ouest en est à 1000 kilomètres par heure... Mais ceci nous offre de belles vues de nuit sur Chicago et les grands lacs :
08_ChicagoByNight_poor

Le lendemain

Publicité
Publicité
Commentaires
Bill In New Zealand
Publicité
Publicité